Ce samedi, à 9h30, les Crossois lanceront officiellement leur collectif à leur manière, d’une façon inhabituelle, qui ravira les curieux : c’est en mer, sur des barques à rame, près du rivage du Cros, que les présidents des associations diront « oui » à la charte qui les unira. Un clin d’oeil au passé, puisqu’en 1926, c’est de cette façon que leurs aïeux avaient bravé l’interdiction qui leur était faite de manifester à terre en faveur de leurs revendications en faveur du Cros. A l’époque, Le Cros voulait divorcer de Cagnes pour devenir une commune à part entière, ce qui lui avait été refusé car il lui manquait… un cimetière propre. A l’époque aussi, c’était le maire qui leur avait interdit toute réunion publique.
Le Cros, ça déménage !
Aujourd’hui, les Crossois ne veulent plus faire sécession, mais ils s’unissent pour défendre et redynamiser le village de pêcheurs devenu un des plus importants quartiers de Cagnes. Et le maire ne s’efforce pas de les faire taire, mais se veut à leur écoute.
« L’âme du Cros »
Baptisé « L’âme du Cros », le collectif n’est pas une association, mais un regroupement de 13 associations (pour le moment) unis par une charte qu’elles vont toutes signer ce samedi vers 10h30 sur le parvis de la chapelle Saint-Pierre des pêcheurs. Le président du collectif, artisan de cette démarche collective, est Jean-Pierre Woignier, un Crossois qui a lui-même lancé une association « La casa du Cros » pour la défense de l’allée des Villas fleuries, où il habite.
Fête sur la place Saint-Pierre
A partir de 11h30, l’événement se déplacera place Saint-Pierre où l’USC Pétanque organise un apéritif, une paëlla et un concours de boules pour marquer les 75 ans de la place et de son boulodrome.