Cagnes : Nègre et Pérez, en avoir dans le pantalon… ou pas

L’élu frontiste cagnois Jean-Paul Pérez n’a pas apprécié que le maire lui demande ce qu’il avait… dans le pantalon. Et que ces propos ne figurent pas dans le compte-rendu du dernier conseil municipal du 2 février.
Dès le début du dernier conseil, le 31 mars, il l’a interpellé à ce sujet: « Monsieur le maire, vous nous avez dit lors du dernier conseil municipal le 2 février : ‘‘Inutile de nous tirer vers le bas’’. Dans Nice-Matin du 7 février, quelques jours après ce conseil municipal, on voit que vous aviez aussi dit, toujours en parlant de moi : ‘‘Ce n’est pas à moi qu’il faut dire qu’on vous cache la vérité sur la sécurité, mais à la commissaire que j’ai fait venir la dernière fois. Qu’est-ce qui vous manquait dans le pantalon pour le lui dire en face ?’’ Cette phrase n’apparaît pas dans le procès-verbal de la dernière séance du conseil municipal. C’est certainement un oubli, ou peut-être que non. Cette phrase dite avec colère ne vous honore pas, elle n’est pas digne d’un élu en place depuis plus de vingt-cinq ans. Cette attaque se situe en-dessous de la ceinture. (…) Vous ne devez en aucun cas m’insulter et atteindre ma vie professionnelle, en disant que vous ne vous servirez jamais à la pharmacie Pérez, et cela non plus n’est pas dans le procès-verbal. (…) La colère étant mauvaise conseillère, pour adoucir le débat, il serait bon que je reçoive de votre part des excuses publiques. »
Ces excuses, Jean-Paul Pérez ne les recevra pas. Le maire est resté droit dans ses bottes, tout en arrondissant un peu les angles :« Vous n’aurez pas de réponse en ce domaine-là en dehors de ce que j’ai dit la dernière fois. Ce que je voulais vous dire tout simplement, c’est que c’est très bien d’en discuter entre nous, mais quand vous avez un haut fonctionnaire de la police nationale, n’hésitez pas, également, à en parler. Je vous le redis en termes polis. J’entends bien ce que vous dites, et il n’y a pas de problème, j’accepte votre remarque quant à moi, mais je répète ce que j’ai dit la dernière fois. Ça sera marqué au procès-verbal, il n’y a pas de problème ».