3e rencontres avec des femmes dirigeantes pour les filles élèves et étudiantes de Monaco

Le 8 mars 2024, l’événement #Girlboss permettra aux collégiennes, lycéennes et étudiantes de la Principauté de s’informer pour devenir à leur tour des dirigeantes et cheffes d’entreprise

Le 8 mars, Monaco montre une nouvelle fois l’exemple. Les collégiennes, lycéennes et étudiantes de la Principauté de Monaco de 11 à 25 ans sont invitées à « #Girlboss », deux heures d’information sur l’entrepreneuriat au féminin et de rencontre avec des femmes entrepreneures.

L’entrée leur est réservée. Elle est libre et gratuite. Cet événement est organisé pour la troisième année à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes par un réseau de femmes dirigeantes à l’initiative de l’Association des femmes chefs d’entreprise de Monaco et de l’association She can he can et avec le soutien de la Principauté de Monaco.

Parmi les femmes dirigeantes qu’elles pourront rencontrer en tête-à-tête pendant quelques minutes  : Francoise Gamerdinger directrice des Affaires Culturelles de Monaco, Pascale Pallanca directrice du Travail à l’Inspection du Travail de Monaco, Christine Pasquier-Ciulla avocate et conseillère nationale de Monaco, Benoîte Rousseau de Sevelinges directrice du Centre Hospitalier Princesse Grace, Patricia Navarro rédactrice en chef de Monaco Info, Pascale Caron co-fondatrice de Yunova Pharma, Laurence Dionigi-Lunati formatrice en compétences psychosociales, Sabine Holz-Strautmann directrice du crédit dans une grande banque privée à Monaco, Laurence Jenkell artiste plasticienne, Elisa Carcheri conductrice de travaux dans le bâtiment, Sylvie Bertrand Directrice du Stade Louis II de Monaco, Charlotte Rochat fondatrice d’une société de formation juridique à Monaco…

Vendredi 8 mars de 15h à 17h à l’Espace Léo Ferré du centre commercial de Fontvieille à Monaco. Entrée libre et gratuite mais réservée aux filles de 11 à 25 ans faisant leurs études à Monaco.

#Girlboss est le nom choisi pour cet événement par l’ Association des femmes chefs d’entreprise de Monaco .
Il est inspiré du titre d’un livre publié en 2014 par Sophia Amoruso, une Américaine qui a fait fortune en créant à 22 ans sa propre société de vente d’articles vintage pour femmes sur eBay.
Elle a ensuite créé une société qui crée des contenus éditoriaux, des vidéos et des enregistrements audio à destination des femmes.

L’Association des femmes chefs d’entreprise de Monaco a été créée le 15 juillet 2004 et compte une soixantaine de membres.
Elle organise des événements de réseautage interne, des événements externes visant à sensibiliser le public sur l’égalité des sexes, sur les thèmes de la femme, la famille et l’entrepreneuriat féminin.
Elle met un coach de carrière à la disposition de ses membres, les fait bénéficier d’opportunités commerciales grâce au réseau de la FCE (Femmes chefs d’entreprise) Monde.
Elle propose aussi aux lycéens et lycéennes des concours d’entrepreneuriat pour apprendre aux générations futures l’inclusion, dès leur plus jeune âge.

She can he can est une association « basée à Monaco dont l’objectif principal est d’inspirer et d’aider les filles à assumer des rôles de leadership ». Elle « encourage les filles et les garçons à remettre en question les stéréotypes de genre profondément ancrés et limitants et à réaliser leur plein potentiel ».
D’abord nommée Gender Hopes, elle a commencé par combattre les violences conjugales à Monaco.
Dirigée par Vibeke Brask Thomsen, elle organise notamment des ateliers interactifs dans les entreprises ainsi qu’un club de lecture parents-enfants. Elle a aussi mis sur pied le programme Monarègles, qui « vise à soutenir les jeunes lors de leurs règles en fournissant des produits menstruels gratuits aux écoles locales et des kits de premières menstruations gratuits aux élèves, et en favorisant l’information sur les règles.

PowHer est un programme d’« empowerment » créé par Amélie Donce-Altner, qui a créé ses propres programmes de coaching personnel et professionnel après avoir été directrice générale d’eGym France et cadre chez Zalando… Et après avoir fait face pendant dix ans au « sexisme ordinaire et au plafond de verre » en entreprise.