Témoignages et plaidoyer pour les femmes dans les médias

Les femmes dans les médias, voilà un sujet « qui pique ». C’est le thème de la soirée-débat organisée ce vendredi 23 septembre 2022 à Cannes par le groupe Facebook « Le Café des Arts et des rencontres cannoises ». Trois invités interviendront sur la question de 19h à 21h au restaurant Suquet Première, 1 rue du Suquet : Laurence Dionigi-Lunati, journaliste, autrice et conférencière niçoise ; Virginie Broquet, peintresse et ambassadrice Côte d’Azur-France, la marque pilotée par le Comité Régional du Tourisme Côte d’Azur France ; et un homme, Fabrice Lana, de la station online azuréenne FLP Radio.
Photo à droite : Laurence Dionigi-Lunati est journaliste de presse écrite, mais a aussi fait de la radio

Femmes dans les médias : où on en est

Les femmes dans les médias, ce sont les femmes journalistes, mais aussi les femmes montrées dans les médias. Des femmes montrées dans les médias, il y en a beaucoup, mais c’est d’abord pour leur expérience personnelle, et comme témoins. En revanche, il y a beaucoup moins d’expertes et de porte-paroles. Comme le dit Marlène Coulomb-Gully, professeure à l’université Toulouse 2 Jean Jaurès interrogée par Radio-France en janvier dernier « La parole d’autorité dans les médias reste une parole masculine ». Les femmes représentent à peu près 30% des sujets évoqués dans les nouvelles.
De plus en plus de femmes journalistes,mais…
Des femmes journalistes, il y a de plus en plus, oui (40%), et la France est tout à fait dans la moyenne de l’Europe et de l’hémisphère Nord mais elles sont sous-représentées dans les postes de direction. Et depuis 2015, le nombre de femmes journalistes et de femmes à des postes de direction dans les médias n’a pas évolué.
Les femmes : 52% de la population, mais toujours sous-représentée
Les femmes constituent tout de même la majorité de la population (52%), les occulter ou leur donner une image stéréotypée inexacte, c’est un petit peu gênant ! Le but du journalisme est quand même de rendre compte du réel », conclut Marlène Coulomb-Gully. 

Sur la photo : la couverture d’un livre-recueil d’articles d’Anna Politovskaïa, femme journaliste martyre assassinée en Russie en 2006 après avoir publié un livre intitulé « Douloureuse Russie » très critique envers le président Poutine.