Des courriers électoraux sans la profession de foi de Philippe Touzeau-Ménoni

Philippe Touzeau-Ménoni, candidat indépendant aux élections législatives dans la 6e circonscription des Alpes-Maritimes, a protesté auprès de la préfecture après avoir été informé par plusieurs Cagnois.e.s que sa profession de foi et son bulletin de vote était absents dans des enveloppes électorales. Il indique que la quantité demandée de 83 765 exemplaires a bien été livrée le 31 mai, comme l’indique le bon de livraison de l’imprimeur. « Très en colère », le candidat juge cette situation « totalement inacceptable ». Il craint que « 20000 » de ses 83000 professions de foi n’aient pas été distribuées.

La préfecture parle
de « dysfonctionnements marginaux »
La préfecture l’a assuré qu’« une procédure rigoureuse a été mise en œuvre afin de pallier à l’ensemble des risques que nous avons préalablement identifiés. » Mais « malgré cela, une mise sous pli d’une telle envergure peut connaître des dysfonctionnements marginaux ayant des conséquences pour des électeurs regroupés géographiquement. De telles situations sont évidemment regrettables. »

La préfecture lui a aussi indiqué « les contrôles des quantités de propagande électorale réellement livrés par les candidats à la préfecture seront renforcés afin de pouvoir alerter au plus vite les candidats en cas de quantité manquante. »

La suppléante dénonce
«  une faute professionnelle »
Cette première réponse de la préfecture a été jugée insuffisante par le candidat et sa suppléante. Cette dernière, Françoise Revest demande « combien d’électeurs n’ont pas eu la profession de foi et les bulletins ? (…) Et non, ce n’est pas géographique puisque mon voisin n’est pas concerné. Vous devriez vérifier vos informations.
(…) J’aurais préféré que vous cherchiez à savoir ce qui s’est passé et surtout, que vous cherchiez à récupérer cette lourde erreur qui a tant de conséquence pour nous. Il s’agit d’une faute professionnelle, ni plus, ni moins. Mais un « petit candidat » a peu d’importance, n’est-ce pas ?
Il a d’ailleurs peu de possibilités pour se défendre, pour faire appliquer la loi, n’est-ce pas ?
Et, manifestement, ce n’est pas la préfecture du 06 qui va garantir l’égalité de traitement entre candidat… » conclut-elle amèrement.