Un festival toutes musiques et tous publics à partir du 8 mars

Le Printemps des arts de Monte-Carlo 2023 : un mois de découvertes musicales avec de grands interprètes

Les musiques refleurissent en beauté avec un joli casting à partir du 8 mars au Printemps des arts de Monte-Carlo.

Vingt  concerts
Ce Printemps des arts 2023, ce sont 20 concerts de musiques de différentes époques et de différents styles (baroque, classique, jazz -avec un hommage à Chet Baker-, contemporaine, lyrique, instrumentale, symphonique, de chambre, de film…), servis par des interprètes de renommée mondiale sous la direction de chefs et cheffes d’orchestre prestigieux.

Des tables rondes et des conférences
Mais ce sont aussi des tables rondes et des conférences sur Schubert, Fauré, Scriabine, Reich, le violon au XVIIIe siècle…

Neuf « before » et quatre « after »
Ce Printemps des arts, ce sont également neuf « before » et quatre«after » à  l’hôtel Hermitage de Monte-Carlo et à l’Hôtel de Monaco à Cap-d’Ail (tous réservés aux détenteurs et détentrices d’un billet de concert et sur réservation à partir du 1er mars).

Des rencontres avec des musiciens
Ce sont encore des rencontres avec des musiciens célèbres comme le pianiste Michel Dalberto, le jeune organiste Thomas Ospital, la compositrice Betsy Jolas et la violoniste et cheffe d’orchestre Stéphanie-Marie Degand ou le chef d’orchestre François Meïmoun.

Des créations, un ciné-concert, des improvisations, des masterclass, des lectures en musique
Le festival offrira quatre créations mondiales, un ciné-concert avec des improvisations du quatuor Enéide, des masterclass ouvertes au public, mais aussi la lecture en musique de poèmes de Rimbaud et  d’Anna Akhmatova, une des plus grandes poétesses russes.

Photo : Le pianiste Michel Dalberto sera l’invité d’honneur. Il jouera dans trois concerts, du Schubert, mais aussi du Franck, du Fauré, du Bruckner, du Reich… C’est lui qui ouvrira le festival en compagnie de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Kazuki Yamada (Copyright Lyodoh Kaneko)

Infos pratiques

Dates et lieu : Printemps des arts de Monte-Carlo, du 8 mars au 2 avril 2023 en différents endroits à Monaco.
Programme : https://www.printempsdesarts.mc/  
Réservations : en ligne et à la billetterie à l’Opéra de Monte-Carlo mardi-samedi 10h-17h30 +377 92 00 13 70
Transports : navettes gratuites après le dernier concert de chaque journée pour les villes situées sur la ligne Nice-Menton (sur réservation préalable). 

Trois cheffes d'orchestre

Et elles ne seront pas les seules femmes à occuper le devant de a scène de ce Printemps des arts 2023

Le Printemps des arts de Monte-Carlo placera sous les projecteurs un certain nombre de femmes compositrice, cheffes d’orchestre, interprètes et musicologues. Le festival est présidé par la princesse Caroline. Sa fille, la princesse Charlotte, apparaît sur le programme pour l’« after » du 22 mars « Autour de Maya Angelou », après un concert  où sera jouée une oeuvre créée par le flûtiste et compositeur Fabrice Jünger en hommage à cette artiste américaine aux multiples talents et militante des droits civiques décédée en 2014.
Trois femmes tiendront la baguette à ce Printemps des arts : Laurence Equilbey, Stéphanie-Marie Degand  et Eva Ollikainen.
Le 24 mars sera jouée « bTunes », une œuvre récente de la compositrice française Betsy Jolas, connue à Monaco où elle a présidé le conseil musical de la Fondation Prince Pierre de Monaco.
Le public pourra rencontrer Betsy Jolas et Stéphanie-Marie Degand.
Parmi les interprètes on note la présence de la soprano Hélène Carpentier, des altistes Hilary Summers et Lise Berthaud, dela harpiste Anaïs Gaudemard, ou encore des pianistes Roxane Gentil et Varduhi Yeritsyan. Et parmi les musicologues des tables rondes figurent Manon Decroix et Irène Mejia.

Ci-contre, la cheffe d’orchestre Stéphanie-Marie Degand, qui dirigera sa formation La Diane française (Copyright Jean-Daniel Jolly-Monge)

Eva Ollikainen, directrice de l’Orchestre symphonique d’Islande, est également invitée à diriger de grands orchestres dans d’autres pays, dont celui de la BBC.                               (Copyright Nikolaj Lund)

Laurence Equilbey a aussi été invitée à diriger de nombreux grands orchestres dans d’autres pays.
                                                                      (Copyright Julien Benhamou)

Presque 40 ans de festival

Un Festival International des Arts avait été créé en 1970 par le prince Rainier III de Monaco et la princesse Grace. Il s’était d’abord déroulé en été sur deux mois, avant de se poursuivre en hiver sur quatre mois.
Au début des années 1980, l’ouverture du théâtre Princesse-Grace avec une belle programmation culturelle annuelle conduit à renouveler le Festival  International des Arts, qui se mue en Printemps des arts, est décalé au début de la belle saison, et réduit à moins d’un mois.
La princesse Caroline, présidente du Comité d’organisation, et qui préside depuis 1988 la Fondation culturelle Prince Pierre de Monaco,  encourage « une véritable ambiance de festival, avec des activités artistiques très variées et une parfaite communication entre les artistes et le public (…) ce qui ne veut pas dire que, chaque année, toutes les disciplines artistiques seront représentées ». 
Une formule qui sera appliquée avec audace et inventivité, particulièrement par le directeur Marc Monet à partir du début des années 2000, et dont le nouveau directeur artistique Bruno Mantovani, a repris le flambeau avec brio.

Bruno Mantovani, directeur artistique du Printemps des arts de Monte-Carlo, et également compositeur et chef d’orchestre                                             (Photo copyright Blandine Soulage)

 

Un événement à l’histoire pleine de créativité

En 2003, ce sont des musiciens de chasse à courre qui ont ouvert le festival sur la place du Palais princier de Monaco, en 2006 un sonneur de carillons.
En 2011, le Printemps des arts a accueilli les derviches tourneurs.
Le festival a innové avec des concerts dans des lieux inédits comme le Musée océanographique ou le Grand Cabaret, ou encore avec les « concerts à domicile » chez des gens.
Beaucoup se souviennent avec émotion des « concerts surprises » dont  le public ne savait rien à l’avance : ni le programme, ni le lieu. C’est ainsi qu’en 2005, il a été conduit en train à vapeur jusqu’à Cannes.