Le salon Nice Art Expo ferme ses portes ce soir dimanche 16 avril à 19h.
C’est l’occasion de s’aérer agréablement l’esprit. De faire le plein d’images. Et de découvrir quelques artistes au talent prometteur.
Ils sont plus de 150 à exposer lors de cette manifestation à l’intérieur du palais des expositions, sur le Parvis de l’Europe à Nice.
https://www.niceartexpo.com/

L’univers envoûtant de Karima ben Cheikh

C’est son premier salon ! Karima ben Cheikh a un talent fou et un univers très personnel. Ses personnages semblent tout droit sortis de livres pour enfants et ses décors déformés aux éclairages étranges ont quelque chose d’irrésistiblement envoûtant. On se sent emporté dans son monde hors du temps.
Karima propose aussi des « impressions » qui sont certains de ses travaux retravaillés sur ordinateur. Des créations nouvelles, variantes de ses huiles sur toile. « On me demandait des tirages papier de mes toiles, mais ça n’a pas de sens. Même en photo, une huile perd ses effets. J’ai donc préféré proposer de nouvelles créations sur papier ».
Graphiste et webdesigneuse parisienne d’origine tunisienne, Karima est aussi illustratrice de livres et autrice de bande dessinée.
Sur Instagram : Aydi

Les fascinantes "paires" photo-nature et art de Sergio Saad

Artiste niçois depuis 1983, Sergio Saad revient sur la scène artistique après des années d’absence, avec un nouveau concept. Ses travaux allient ses photos de plantes et ses peintures. Au salon Nice Art Expo 2023, il a ainsi présenté sa série Réalités x Illusions. C’est de toute beauté.
Ingénieur brésilien, Sergio a changé radicalement de vie en optant pour l’art et en partant en Europe. Après avoir passé trois mois à arpenter une dizaine de pays, c’est sur la Côte d’Azur qu’il a jeté l’ancre dans les années 1980 en commençant par la peinture, avec un atelier dans le Vieux-Nice.
Après une interruption, il a recommencé à exposer en 2018 avec d’autres artistes à la Quincaillerie d’art à Nice. Puis seul en 2020 au Parc Phœnix, et à la galerie du Babazouk en 2021.
Sur Instagram : sergio.saad.nice

Les "segmentations" de Johanna Lévy

Autodidacte, la dijonnaise Johana Lévy a une manière unique de peindre : la « segmentation ». Tous ses sujets sont constitués de « segments » rectangulaires plus ou moins réguliers qui attirent immédiatement l’oeil et leur donnent une force étonnante.
Elle dessine depuis son enfance. Du crayon, elle est passée au fusain, puis à la sanguine, et a commencé à peindre à l’acrylique à 15 ans.
Elle s’est ensuite lancée seule dans la peinture à l’huile « avec des bouquins ». Cherchant à se démarquer, elle s’intéresse au cubisme et fait des essais avec des ronds, des triangle, et aboutit finalement aux « segments » qui caractérisent aujourd’hui son travail. Elle peint jusqu’à présent uniquement en noir et blanc, mais elle nous a montré sa prochaine première œuvre en couleurs, qui n’est pas encore terminée.
« Mes sujets, je les dissèque, les déchiffre et les réinvente à ma manière en utilisant ma propre technique », conclut-elle. On peut voir une de ses fresques géantes dans la gare de Dijon.
Son site Internet : www.johannalevy.fr

"L’art engagé" de Naïs Janvier

En plus d’un coup de crayon plus vrai que nature, Naïs Janvier se veut une artiste engagée.
Parmi les « jeunes talents » mis sous les projecteurs du salon Nice Art Expo 2023, cette jeune Antiboise y propose à une série « coup de poing » associant un visage d’enfant au fusain en noir et blanc à des faits d’actualité en couleurs : les migrants, le réchauffement climatique… Le tout avec une grande sensibilité et une « patte » très personnelle.
Après un bac sciences option arts plastiques, puis un DUT « métiers livre et patrimoine », l’art lui manquait. Elle a alors pris des cours d’arts plastiques, puis obtenu un DN MADE (diplôme national des métiers d’art et du design). Elle est aujourd’hui designeuse d’espace, mais continue à dessiner en parallèle.
Sur Instagram : na.issou